Thierno Alassane Sall à Diomaye : « Une ère où l’engagement des plus hautes autorités est bafoué »

Thierno Alassane Sall à Diomaye : « Une ère où l’engagement des plus hautes autorités est bafoué »

Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, a exprimé sur Twitter son inquiétude face à la situation du pays, comparant l’émigration clandestine à un véritable « suicide ». Il a ainsi dénoncé l’acte du président Diomaye concernant le non-respect de la date fixée pour la Déclaration de Politique Générale (DPG). Selon lui, ce manquement est révélateur d’une crise plus profonde qui menace l’avenir du Sénégal.

Dans son message, TAS, candidat à la dernière élection présidentielle, a souligné que « cette condamnation morale » ne suffira malheureusement pas à dissuader ceux qui, après avoir survécu à des épreuves en mer et perdu des compagnons, se disent encore prêts à retenter l’aventure périlleuse. Pour lui, le véritable problème réside dans le fait que « Sunugaal, notre pays, ressemble à un navire sans gouvernail, à la dérive ».

Il fustige également le « Projet », censé changer le visage du Sénégal, mais qui demeure selon lui des promesses creuses. TAS déplore que le Premier ministre ait refusé de présenter ce projet au peuple via l’Assemblée nationale, pourtant démocratiquement élue. « Ce reniement de la parole donnée à l’Assemblée, en ne respectant pas la date du 13 pour la DPG, inaugure une ère où l’engagement écrit de la plus haute autorité ne signifie plus rien », déclare-t-il. Selon lui, ce manque de moralité politique est l’une des raisons qui poussent les jeunes Sénégalais à risquer leur vie en mer, un phénomène qu’il qualifie de « suicide moral » conduisant au « suicide physique ».

Thierno Alassane Sall prédit une année 2024 économiquement perdue, marquée par des confrontations avec des adversaires réels ou fictifs, que ce soit la presse, l’opposition, les religieux ou les puissances étrangères. Il critique également le favoritisme et les nominations entre amis qui prennent le pas sur les promesses d’appels à candidatures. « Comme le dit un ministre, il faut faire partie du système pour avoir sa place à la table », regrette-t-il.

En exposant ainsi les dysfonctionnements et la crise morale à laquelle le pays fait face, TAS appelle à une prise de conscience collective pour redresser le Sénégal.

haran

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